Un peu d'histoire
Isolée dans un territoire d’habitat dispersé, l’église de Cougournac est placée sous le vocable de Saint Etienne, premier martyr de l’Eglise. Elle est signalée en 1096 comme possession de
l’abbaye de Moissac et figure toujours au XIVe siècle dans la liste des bénéfices de cette abbaye. A la fin du XVIe siècle elle devient une annexe de Gibiniargues. Après la Révolution la paroisse
de Cougournac est rattachée à Saint-Simon. Endommagée durant les guerres de Religion, elle est reconstruite au XVIIe siècle puis sera remaniée au XVIIIe siècle. Elle a enfin été entièrement
restaurée au début des années 2000 grâce aux efforts des paroissiens et de la municipalité.
Architecture, décoration intérieure et mobilier
L’édifice actuel est pour l’essentiel construit en briques, à flanc de coteau, isolé dans un petit vallon. Son chevet est plat. Sur sa façade occidentale s’ouvre le portail en arc brisé, surmonté
d’un petit clocher-mur triangulaire à retrait, percé d'une baie campanaire.
Sa décoration intérieure du XVIIe siècle occupe tout le mur du chevet, fermé par des balustres de communion en bois. L’autel est en bois, décoré d’un antependium en cuir de Cordoue repoussé
et peint, orné de motifs floraux. Mais les éléments principaux du mobilier sont un tabernacle en bois doré et un retable en bois polychromé et doré dont les panneaux latéraux sont ornés de
représentations de Saint-Etienne et Saint-Jacques le Majeur. Il est l’œuvre de l’un des plus importants maîtres-sculpteurs de retables du département au XVIIe siècle, Jean Dussaut.
A noter dans le cimetière la présence d’une tombe à stèle pyramidale sur un modèle légèrement différent de celles que l’on trouve dans les cimetières de la commune de Lafrançaise.