Un peu d'histoire
L’église, érigée sur une zone d’occupation antique, est mentionnée dans un titre de l’an 1073 comme une possession de l’abbaye de Moissac. Elle est alors dédiée à Saint Sulpice de Bourges, mais
ce vocable est ensuite transformé en Simplice et l’église est dès lors consacrée au martyr romain. Ruinée lors des Guerres de Religion, elle est sommairement restaurée au XVIIe siècle, puis
entièrement reconstruite, de 1902 à 1904, sur les bases de l’ancienne. Elle est un des rares édifices de la commune à avoir résisté, en 1930, à l’inondation qui ravagea la région et notamment les
Barthes.
Architecture et décoration intérieure
Cette église construite en briques est de style néo-gothique. Elle est en forme de croix latine, à un vaisseau, avec chœur pentagonal, un transept et une nef de quatre travées voûtée d’ogives. Le
clocher, construit sur un porche ouvert, est une tour carrée dont la flèche a été renversée en 1949 par une tempête et n’a pas été remontée. Les piliers de la nef portent des chapiteaux à motifs
de feuillage.
Parmi les magnifiques vitraux qui datent de la période de reconstruction de l’église, on trouve deux représentations singulières :
- une de Jeanne d’Arc, qui porte ce message « Dieu sauve la France », rappelant le succès de ce culte après la défaite française de 1870-71 ;
- une du massacre des habitants des Barthes par une troupe protestante montalbanaise en 1568.
Le mobilier de l’église dans son intégralité date de la période de reconstruction de l’église mais on notera la présence d’une croix de procession plus ancienne dans une des chapelles latérales.
A proximité de l’église...
le presbytère d’allure néo-classique avec notamment sa façade principale côté jardin, vestige de l’ancienne église ;
le Christ en croix érigé lors d’un jubilé en 1873 ;
le cimetière qui présente dans sa partie ancienne une série de tombes monumentales du XIXe siècle ; sa croix en ferronnerie date vraisemblablement de la première moitié du XIXe
siècle ;
la maison située au départ du chemin de Paillot, côté gauche : elle fut autrefois un couvent de Sœurs de Notre-Dame-de-la-Compassion, fondé en 1865.