Lafrançaise
Située au cœur du Tarn-et-Garonne, entre Montauban et Moissac, la commune de Lafrançaise est une terre de rencontre : au nord et à l’ouest les collines du Bas-Quercy, entaillées par la
vallée du Lemboulas ; au sud, les plaines et terrasses du Tarn et de l’Aveyron qui appartiennent au bassin de la Garonne et s’intégraient autrefois à la province du Languedoc. Le bourg juché
sur son belvédère offre une vue saisissante sur la plaine et plus au sud sur les coteaux de Lomagne et jusqu’aux Pyrénées.
Pays vert profondément marqué par la ruralité, Lafrançaise offre de riches terroirs pour les cultures fruitières et maraîchères et pour la céréaliculture. La commune dispose également
d’importants espaces boisés, ses coteaux abritent une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, les berges de ses rivières s’inscrivent dans la trame Natura 2000.
Histoire du pays de Lafrançaise
La présence d'hommes sur le site de la commune, plus précisément dans la plaine du Saula, est très ancienne. On y a découvert des traces d’occupation remontant au Néolithique, d’autres de l'Age
du Bronze et enfin une sépulture de l’époque celtique. L'arrivée des Romains dans la région au Ier siècle avant J-C se traduit par l’implantation de villae (zones de Saint-Maurice près du Tarn et
de Bénas près du Lemboulas).
Plusieurs implantations apparaissent entre les XIe et XIIIe siècles. Des établissements religieux, tout d’abord : des églises au Port-Noguier (Saula, au bord du Tarn), à Lapeyrouse et à
Lunel, une abbaye grandmontaine à Francour. Un château est également construit sur la colline des Mothes, tandis que le principal noyau de peuplement se développe à Bénas avant la fondation de la
bastide en 1274-75. Celle-ci, outre sa fonction défensive, doit stimuler le développement du commerce dans la région. Ainsi à l’issue des périodes difficiles de la guerre de Cent ans et des
guerres de Religion, le pays lafrançaisain va prendre part au développement économique des vallées du Tarn et de l’Aveyron, lié entre autres aux activités de minoterie (moulin de Parazols sur
l’Aveyron près du confluent) et au trafic fluvial (avec le Port-Noguier au Saula) en direction de Bordeaux et de l'Atlantique.
Au XIXe siècle, alors que le commerce atlantique décline, Lafrançaise et les coteaux du Bas-Quercy restent à l'écart de la révolution industrielle. Et aujourd’hui encore la commune, forte d’une
agriculture dynamique et variée, reste profondément marquée par la ruralité. Mais elle a aussi su développer de nombreuses activités artisanales et commerciales, et construire autour de la Vallée
des loisirs un pôle d’attraction touristique.